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Alexandra Feracci : « J’ai deux combats à mener : le karaté et la spondylarthrite ankylosante ! »

À l’occasion de la Journée internationale du sport féminin ce mois-ci, nous avons eu le plaisir d’interviewer notre ambassadrice et partenaire Alexandra Feracci. Mais l’arthrite, c’est quoi ? Il s’agit d’une inflammation des tissus, aiguë ou chronique, pouvant toucher une ou plusieurs articulations. Il faut savoir que cette pathologie regroupe une centaine d’affections différentes. L’arthrose et la polyarthrite rhumatoïde sont parmi ses formes les plus fréquentes. Souvent d’origine inconnue, l’arthrite est principalement liée à une réaction auto-immune, où le corps humain déclenche un mécanisme d’autodéfense en s’attaquant à ses propres tissus. Alexandra Feracci, karatéka née à Ajaccio (Corse) en 1992, souffre d’une forme d’arthrite appelée la spondylarthrite ankylosante. Cette femme inspirante nous parle de son parcours pour lier karaté et maladie chronique, de l'impact de cette dernière sur sa vie personnelle et sportive, mais aussi de son partenariat santé avec Miloé. Bonne lecture !

Une double bataille : karaté et maladie chronique

Bonjour Alexandra Feracci, et merci d'accepter de répondre à nos questions ! Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter ?

 

Alexandra Feracci : Je suis Alexandra Feracci, membre de l’équipe de France de karaté. J’ai participé aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Je suis championne d’Europe, troisième aux championnats du monde, multiple championne de France et vainqueur de la coupe de France. Je suis devenue également ambassadrice du sport en Corse.

Comme je ne peux pas gagner intégralement ma vie grâce à ce sport, je travaille aussi à la CAPA (Communauté d'Agglomération du Pays Ajaccien), où j’exerce au service des finances, à la comptabilité.

 

Bravo pour votre beau palmarès ! Pouvez-vous nous expliquer de quelle maladie vous souffrez, et ses conséquences sur votre quotidien ?

 

Je souffre de spondylarthrite ankylosante (la SPA). Je ressens des douleurs au niveau de l’articulation sacro-iliaque, avec un engourdissement voire une paralysie de la jambe si je ne suis pas mon traitement régulier. Pendant 2 ans j’ai supporté des décharges électriques dont on ignorait l’origine. C’était très handicapant au karaté notamment, puisque les anti-inflammatoires ne faisaient même plus effet.

En 2019, j’ai débuté un traitement spécifique pour pouvoir vivre et pratiquer ma passion le plus normalement possible.

 

Le bon diagnostic a-t-il mis du temps à être enfin posé ?

 

Non, car ma sœur a été elle-même atteinte de cette maladie avant moi. Du coup, on a pu facilement en déduire ma pathologie.

 

Quels sont les effets bénéfiques du traitement que vous avez adopté ?

 

Je subis beaucoup moins de crises. Cela arrive bien plus rarement : la dernière grosse crise remonte à plus d’un an. C’est souvent à cause d’un stress important, d’un choc émotionnel ou d’une forte contrariété que je vais en déclencher une.

Par exemple, avant le tournoi de qualification olympique, l’enjeu et l’angoisse ont réveillé mes douleurs. Heureusement, mes médicaments me permettent de ressentir plus une gêne qu’une vraie souffrance paralysante. Les injections marchent très bien sur moi. Je m’injecte seule avec une sorte de stylo, un peu comme celui utilisé par les diabétiques, au niveau du ventre ou de la jambe.

Avant j’en pratiquais une par mois, mais actuellement je suis accompagnée pour tenter de les espacer de plus en plus. On va passer à une injection chaque mois et demi, puis tous les deux mois, et ainsi de suite… En espérant un jour l’arrêter, si tout se passe bien !

 

Vous pensez que ce traitement produit aussi des effets secondaires sur votre organisme ?

 

Je pense que oui, puisque je ne suis jamais malade de nature. Pourtant, depuis que je prends ce traitement, mes défenses immunitaires semblent baisser. Je suis constamment enrhumée par exemple… Pendant la pandémie du Covid-19, ma famille et moi étions très angoissés.

Mes rhinites à répétition sont assez pénibles à vivre au quotidien. Je crois que mes injections ont tendance à me fragiliser, en fin de compte...

Un partenariat avec Miloé : sécurité et sérénité avant tout

Comment vous sentez-vous à ce jour ?

 

Aujourd'hui, j’ai deux combats à mener mais je reste très positive. Tout d’abord, le traitement fonctionne sur moi et je ne fais presque plus de crises importantes comme avant. Au quotidien, j’arrive même à faire abstraction de ma maladie, en menant de front toutes mes activités. Parfois, j’en viens à oublier de m’injecter tellement je me sens bien durant une longue période ! Par contre, dès que je suis soumise à du stress, les symptômes réapparaissent et je me rappelle l’existence de ma spondylarthrite ankylosante. 

 

Vous êtes devenue ambassadrice Miloé depuis votre qualification aux J.O. de Tokyo. Que pensez-vous de cette solution permettant de stocker et d’emporter partout vos données de santé ?

 

Je ne fais pas de partenariat lorsque je ne suis pas emballée par un concept. Or, avec Miloé, j’ai tout de suite adhéré ! Quelque soit sa maladie, même pour une personne sans souci, je trouve ça génial d’avoir ses informations sur soi. C’est tellement important, si demain il vous arrive quelque chose, d’avoir tout cela à portée de main !

Je me sens rassurée, moi qui voyage beaucoup, d’avoir ma carte Miloé. Cela permettra aux gens d’avoir accès à mon histoire médicale en cas de problème. Je trouve ça fou que beaucoup d’individus ne connaissent même pas leur groupe sanguin ! La santé, c’est quand même primordial...

 

Avez-vous un dernier conseil pour les personnes atteintes d’une maladie chronique, afin de mener une vie normale voire même de se lancer dans le sport à haut niveau s’ils en ont les capacités ?

 

Je crois que lorsqu’on souffre, il faut parfois aussi se faire violence. Au début, les douleurs sont intenses. Pourtant, si on va à l’encontre de celles-ci, tout en étant bien suivi et soigné avec un traitement adapté, on peut continuer de vivre pleinement.

Personnellement, je ne compte pas m’arrêter là et j’essaye toujours de voir le positif. Travailler sur son mental est nécessaire pour aller mieux. Je sais que ce n’est pas évident pour tous, et qu’il existe des maladies bien plus graves, mais il faut tenter d’aller de l’avant et de mener son combat !

 

Merci beaucoup, Alexandra Feracci, de nous avoir partagé ce beau parcours motivant et inspirant ! 

 

Femme d’action et championne au grand cœur, Alexandra incarne parfaitement les valeurs de la Journée internationale du sport féminin qui aura lieu le 24 janvier prochain !

Si tu souhaites mieux connaître et suivre cette sportive à la mentalité d’acier qui a su allier karaté et maladie chronique, n’hésite pas à découvrir son compte instagram

Tu l’as compris, nos solutions Miloé t’accompagnent au quotidien, que tu sois champion ou pas, atteint d’une pathologie ou en pleine forme. Parce qu’il ne faut pas attendre qu’il soit trop tard pour réagir, opte pour la carte, le médaillon ou le sticker Miloé à emporter partout. Tu pourras, tout comme Alexandra Feracci, voyager et vivre ta vie pleinement en toute sérénité. 



Avec Miloé, santé vous concernés ! 🍀

 

Miloé n'est pas médecin mais nos articles sont validés par l’un de nos médecins membres de notre comité scientifique.